La couleur de la haine, de Malorie Blackman.

Emprunt CDI.
Edition : Milan.
Pages : 389.
Note : 5/5 (coup de coeur).

Résumé :
J'ai compris que je ne savais rien de la manière de m'occuper de toi, Callie. Tu n'étais plus une chose sans nom, sans réalité. Tu n'étais plus un idéal romantique ou une simple manière de punir mon père. Tu étais une vraie personne. Et tu avais besoin de moi pour survivre. Ma chair et mon sang. A moitié Callum, à moitié moi, et cent pour cent toi. Pas une poupée, pas un symbole, ni une idée, mais une vraie personne avec une vie toute neuve qui s'ouvrait à elle. Et sous mon entière responsabilité.
Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Noirs et Blancs ne se mélangent pas. Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir son camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse... celle de la haine.

Avis personnel :

Que dire... GENIALISSIME ! On ne va pas parler pour ne rien dire, Malorie Blackman nous étonne et nous émeut encore avec sa saga absolument superbe. Je n'ai pas pleuré devant celui là - en même temps si je dois pleurer devant les 4, ça va mal - mais je l'ai quand même trouvé super. Évidemment, il manque mon petit Callum, et ça c'est irremplaçable, mais je trouve que l'histoire et la fin sont vraiment géniales. On voit les points de vue des différents personnages - comme dans le premier, et ça, c'est vraiment intéressant - et une grande découverte : Cara ! Alors là, le personnage m'a bluffée. Je l'ai vraiment trouvée essentielle à l'histoire puisqu'elle révèle la haine de Jude et sa cruauté envers les Primas. Après, il y a les Midges ; le groupe de Sephy et des garçons. Jaxon m'a trop énervée au début avec ses propos misogynes ! En même temps j'étais encore dans mon deuil de Callum donc dès qu'une présence masculine s'approchait de Sephy je me mettais à le détester ! En tout cas, je ne regrette absolument pas ma lecture et je le recommande vivement !

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Ma première fois, de Marie-Castille Mention-Schaar.

Titre : Ma première fois.
Réalisateur : Marie-Castille Mention-Schaar.
Année de sortie : 2012.
Acteurs principaux : Esther Comar, Martin Cannavo...
Durée : 104 minutes.
Note : 4/5.

Résumé :
Zachary a 20 ans. Sombre et indépendant, il collectionne les conquêtes amoureuses et les échecs scolaires. Sarah a 18 ans. Première de la classe, fragile, elle comble ses manques affectifs grâce à une maîtrise parfaite de sa vie. Rien ne devrait les rapprocher et pourtant, l’année du bac, durant six mois, ils vont vivre un amour contre lequel on ne peut rien, le vrai, le grand, celui qui marque une vie pour toujours.

Avis personnel :
J'ai vraiment été émue par ce film, et heureusement que je ne l'ai pas regardé seule, sinon ça m'aurait complètement sapé le moral ! 
J'ai par contre trouvé la trame de l'histoire d'amour un peu facile : le bad boy tombe amoureux de la seule fille qui lui résiste ; la gentille intello... Mais c'est quand même agréable à regarder et plutôt réussi.
A certains passages, Sarah m'a carrément énervée, quand elle croit qu'elle est trop bien pour tout le monde et qu'elle fait sa fille hautaine, mais au fil de l'histoire on apprend à la connaître et à la comprendre. On s'attache à elle au fur et à mesure.
Zach par contre, je l'ai adoré tout de suite ! Son humour potache, son attitude un peu rebelle... J'ai accroché immédiatement.
Il pouvait y avoir une prise de risque en mettant de la romance entre ces deux-là (trop déjà-vu, trop gnangnan) mais au final le résultat est pas mal, surtout que la fin n'est pas un happy end qui ferait vraiment conte de fées.
Bref, si je devais résumer ce film, je dirais qu'il est réussi et que j'ai vu bien pire, et que c'est un bon moyen de déprimer "passivement", devant la fin bien-sûr mais aussi devant ce couple qui fait rêver !


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Un long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet.

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Titre : Un long Dimanche de fiançailles
Réalisateur : Jean-Pierre Jeunet.
Année de sortie : 2004.
Acteurs principaux : Audrey Tautou, Gaspard Ulliel...
Durée : 134 minutes.
Note : 5/5 (coup de coeur).


Résumé :
En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d'autres, il est "mort au champ d'honneur". C'est écrit noir sur blanc sur l'avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d'admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait !
Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man's land d'une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n'y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s'y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête.
De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.

Avis personnel :
C'est un vraiment un film magnifique... Que je vous conseille aussi bien au niveau historique qu'au niveau romance et tout ça. C'est vrai que quelques passages sont légèrement niais mais l'histoire est d'un émouvant à couper le souffle et toute la trame est bien ficelée.
Il m'a été conseillé par ma mère, par ma meilleure amie, par ma cousine... Et je m'y suis finalement mise, autant dire que j'aurais dû le faire plus tôt !

La fin est absolument géniale et horrible en même temps : elle m'a mise les larmes aux yeux !
On s'attache vraiment au personnage de Mathilde. Elle est déterminée et très attrayante à cause de son handicap ; son pied bot. Audrey Tautou incarne ce rôle à la perfection. 

On comprend énormément de choses sur la première Guerre mondiale et l'horreur qui tourne autour, les conditions de vie des soldats, etc. C'est une prise de conscience vraiment énorme, et on se rend compte à quel point les hommes étaient désespérés de se trouver dans cet endroit sordide.

Ce n'est pas un film léger et agréable à regarder. Il y a une enquête à démêler en même temps que l'histoire des deux amoureux, une vraie prise de tête qui nécessite de l'attention !
A voir très vite !




As-tu vu ce film ? Aimerais-tu le voir ?

Le premier qui pleure a perdu, de Sherman Alexie.

Prêt.
Edition : Albin Michel.
Pages : 281.
Note : 5/5 (coup de coeur).

Résumé :
Voici les péripéties poignantes et drôles de Junior, un jeune Indien Spokane, né dans une réserve. Rien ne lui sera épargné – il a été le bébé qui a survécu par miracle, l’enfant dont on se moque et il est désormais l’adolescent qui subit en soupirant coups de poings et coups du sort. Jusqu’au jour où cet éternel optimiste réalise qu’un déplorable avenir l’attend s’il ne quitte pas la Réserve. Admis à Reardan, une école prestigieuse surtout fréquentée par les Blancs, Junior, se sent devenir un Indien à temps partiel…

Avis personnel :
J'ai juste adoré. Junior est vraiment le type de personnage qu'on affectionne et à qui on s'attache, qui n'a pas de chance dans la vie mais qui est toujours optimiste... 
J'ai vraiment aimé le côté touchant de ce livre, mais aussi l'humour qui est présent page après page et les petites illustrations super bien réalisées.

C'est le genre de livre qui se lit vite mais qu'on arrive pas à décrocher ! Je ne connaissais pas cet auteur, et je crois que c'est le seul livre de lui que j'ai lu, mais je compte bien en découvrir d'autres, s'ils sont tous aussi exceptionnels que celui-là !

C'est le personnage principal, un garçon d'environ quinze ans, qui parle, ce qui fait qu'on "s'identifie" mieux à lui, qu'on le comprend mieux, ça aide. Les phrases et les expressions du garçon sont d'une simplicité étonnante, mais elles ont LE petit truc en plus. C'est vraiment bien tourné.

Comprendre les impressions et les pensées de Junior font de lui un personnage terriblement attachant !

L'histoire ne se déroule pas à long termes, à peine sur quelques mois, malgré quelques flash backs. 
Tout au long du livre, on s'accroche à l'idée que Junior réussisse enfin ce qu'il désire, c'est-à-dire réussir ses études dans un lycée Blanc (l'histoire se passe à nos jours, enfin elle est récente). 

Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir ce livre merveilleux qui m'a - en plus - fait prendre conscience du racisme envers les Indiens en aux Etats-Unis et le fait d'avoir l'impression de "trahir son clan" car on ne pense pas pareil que les autres... 
A lire de toute urgence !


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Slumdog Millionnaire, de Danny Boyle.

Titre : Slumdog Millionaire.
Réalisateur : Danny Boyle.
Année de sortie : 2008.
Acteurs principaux : Dev Patel, Freida Pinto...
Durée : 120min.
Note : 5/5 (coup de coeur).

Résumé :
Depuis son enfance dans les bidonvilles de Mumbai, Jamal Malik poursuit son rêve : retrouver Latika, une jeune orpheline dont il est amoureux. Alors qu'il commence à perdre espoir, il imagine une solution surprenante pour retrouver son amour : participer au plus grand show télévisé du pays, «Qui veut gagner des millions ?». Mais alors qu'il atteint la question finale à 20 millions de roupies, il est arrêté par la police qui le soupçonne de tricherie…

Avis personnel : 
J'ai adoré ! C'est vraiment un film qui m'a émue, et j'ai trouvé l'histoire originale, bien ficelée. On s'attache vraiment à Jamal, le héros, et on souhaite pendant tout le film qu'il atteigne son but, retrouver l'amour de sa vie. Je trouve que Dev Patel est parfait dans ce rôle, un peu naïf, un peu timide, on ne fait pas attention à lui mais il a de grandes capacités... Il joue vraiment très bien.

J'ai trouvé Freida Pinto géniale. Déjà, elle est magnifique (de mon point de vue), mais en plus je trouve qu'elle joue bien, elle incarne le rôle de la fille manipulée et fragile à merveille. Les deux vont très bien ensemble !

J'ai bien aimé "l'intrigue", le petit garçon des bidonvilles à qui rien ne réussit, et qui finit par avoir de la chance, même si par moment ça paraissait un peu tiré par les cheveux...
La fin est superbe. Le frère de Jamal qui m'avait énervée au début se révèle être en fait un homme sensible, et les dernières minutes nous tiennent en haleine.

Je dois dire que j'avais quelques réticences à voir ce film, la "couverture" (enfin l'affiche du film) ne m'attirait pas du tout, mais finalement en voyant les critiques plus qu'élogieuses j'ai fini par le regarder, et je ne regrette pas !


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Plan B pour l'été, d'Hélène Vignal.

Cadeau.
Edition : Rouergue.
Pages : 220.
Note : 3/5.

Résumé :
Une semaine en camping à Bénodet avec son meilleur ami ; voilà ce dont rêve Louise depuis des semaines. Mais quand au dernier moment le projet est chamboulé, il lui faut trouver un plan B pour sauver son été. Pour cela elle va avoir besoin de sa grand-mère qu'il va falloir convaincre, comprendre et découvrir... 

Avis personnel : 
Un peu déçue. Quand on lit le résumé, on s'attend à une histoire de vacances légère, d'une fille de quinze ans avec son meilleur ami... Et en fait, on se retrouve dans une histoire de père disparu, de grand-mère bizarre et de guerre d'Algérie un peu complexe. Mais j'en ai déjà trop dit, je ne veux influencer personne, c'est seulement mon avis. 

Les premiers chapitres ne sont pas mal du tout, et certains passages sont assez bien écrits, c'est vrai, mais dans l'ensemble, ce n'est pas du tout à ça que je m'attendais. Je pensais lire quelque chose de reposant, tranquille, mais il y a quand même quelques prises de têtes... 

Quelque chose qui m'a un peu dérangée aussi, c'est que Louise rappelle sans arrêt au lecteur que Théo, son meilleur ami, est gay. Je n'ai aucun préjugé là-dessus, ce n'est pas ça en soi qui me gêne, mais toute les deux pages, elle le répète avec des propos quelquefois péjoratifs, ce qui devient légèrement agaçant. 

C'est tout ce que j'ai à dire sur ce livre, qui n'est pas un mauvais livre d'ailleurs, mais qui est loin d'être un coup de coeur.


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Entre chiens et Loups, de Malorie Blackman.

Emprunt CDI.

Edition : Milan.

Pages : 397.

Note : 5/5 (coup de coeur).

Résumé : 

Callum m'a regardée. Je ne savais pas, avant cela, à quel point un regard pouvait être physique. Callum m'a caressé les joues, puis sa main a touché mes lèvres et mon nez et mon front. J'ai fermé les yeux et je l'ai senti effleurer mes paupières. Puis ses lèvres ont pris le relais et ont à leur tour exploré mon visage. Nous allions faire durer ce moment. le faire durer une éternité. Callum avait raison : nous étions ici et maintenant. C'était ça qui comptait. Je me suis laissée aller, prête à suivre Callum partout où il voudrait m'emmener. Au paradis. Ou en enfer.

Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Un monde où les communautés s'affrontent à coups de lois racistes et de bombes. C'est un monde où Callum et Sephy n'ont pas le droit de s'aimer. Car elle est noire et fille de ministre. Et lui est blanc et fils d'un rebelle clandestin...

Avis personnel : 

Un coup de foudre ! Je crois que c'est le premier livre devant lequel j'ai pleuré, de tristesse, d'émotion, de rage et de joie. C'est vrai que j'ai mis longtemps à m'y mettre, tout le monde me le conseillait mais je ne l'ai pas lu tout de suite, mais alors quand j'ai commencé, impossible de m'arrêter ! L'écriture est tellement bien tournée qu'on arrive pas à se détacher du livre, c'est poignant, on veut savoir la suite coûte que coûte !

L'histoire fait un peu Roméo et Juliette des temps modernes, mais c'est complètement différent quand on s'imprègne du livre, ce n'est pas l'amour gnangnan. 

Si vous vous attendez à livre une paisible histoire d'amour mignonne, n'ouvrez pas ce livre ! L'histoire est très cash et vraiment difficile d'un point de vue sentimental, je ne sais pas comment font certains des personnages pour ne pas péter un câble.

Ce n'est pas qu'une histoire d'amour, c'est aussi une satire de la société d'aujourd'hui, avec le racisme, la discrimination, etc... Les deux communautés se vouent une haine incroyable et ça se voit. Les deux héros souffrent, bien que Sephy soit plus sensible et naïve que Callum, et même s'ils savent que leur amour est voué à l'échec dans cette situation sociale barbare, ils croient en leur histoire et c'est vraiment touchant.

L'histoire se déroule sur plusieurs années. Il y a beaucoup de personnages qu'on prend en pitié et qu'on affectionne, mais il y en a tout autant qui paraissent insupportables ! La soeur et la mère de Sephy, par exemple, sont vraiment antipathiques, égoïstes et tout le tralala, avec les idées qu'on se fait des femmes de familles aisées. Sephy, elle, ne pense pas comme sa famille et défend ses idées, ça m'a plu.

Entre chiens et Loups est le premier tome d'une quadrilogie.

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